JE LE DIS:
Serait-ce la peur d'être décharnée par le véganisme?
Chère madame dont je ne duplique pas l'identité.
Je tiens tout de même à répondre à ma façon sur le blog ''anticible''
Rallier le monde à la cause du respect de la vie animale est un souhait mais pas un objectif.
Le monde dont vous parlez comporte tellement de disparités sociétales qu'il serait impossible de le rallier par la force.
Il s'agit maintenant d'examiner la situation mondiale avec le plus de globalité dont nous disposons.
Dans les conditions actuelles, les animaux vivent un enfer du fait de leur exploitation forcenée et cruellement sélectionnée.
Pensez-vous qu'ils vont résister longtemps à ce que la demande de la consommation humaine voudrait leur faire endurer?
Ce sont des êtres sensibles et la complicité des consommateurs de viande industrielle leur revient en boomerang sous forme de maladies graves.
Bien évidemment les animaux ne disparaîtraient pas complètement, si la raison nous revient.
La nécessité d'évoluer naturellement dans l'espace de vie qui leur est attribué est une évidence.
La grande différence c'est que l'homme n'intervient plus pour imposer de rudes sélections sur chaque espèce, l'animal se régule selon sa propre résistance.
Alors, de quoi allons-nous nous nourrir? Et c'est là que nous revient à chacun le devoir de mettre en valeur le grand espace cultivable enfin libéré.
Libéré de quoi? De l'occupation massive des terres cultivables pour les besoins importants de trop nombreux élevages industriels.
Seuls restent les animaux sauvages, non, seulement des animaux qui pourraient être libres.
Aujourd'hui, dans la configuration actuelle, ce sont les fongicides, les pesticides et autres herbicides qui contaminent l'alimentation industrielle.
Tout ça pour sauvegarder de grandes étendues en monoculture. Les animaux ont en eux l'instinct de l'équilibre dans ce que l'on appelle un biotope.
La crainte pour les emplois est votre grande interrogation. Notre société est très fréquemment confrontée aux nouvelles adaptations du monde.
Vouloir l'organisation figée du monde du travail est un leurre. Celui-ci change en bien ou en mal avec l'évolution des mœurs.
Les emplois liés au secteur de la viande peuvent très bien se reconvertir sous des formes plus éthiques et végétales.
Les vignes cultivées sans pesticides resteront le patrimoine de chaque région, bien entendu.
Pour ce qui est des chasseurs, ils doivent à tout prix rejoindre l'esprit pacifique ''anticible''.
Un homme sans fusil n'est pas quelqu'un de désœuvré, les bras croisés et groguenard comme vous avez l'air de le craindre.
Avec le nombre d'accidents mortels élevés, et la traque injustifiée d'animaux terrorisés,
je n'hésite pas à vous dire qu'il faut une loi pour interdire à toute personne le port et l'utilisation d'armes pour ce qui est devenu un problème mortel.
J'insiste pour terminer sur la jolie perspective dont vous nous faîtes part qu'il est du devoir de chacun de respecter le vivant, les promeneurs et les animaux sauvages.
