Deuxième confrontation avec les chasseurs et les veneurs de la région, cette fois-ci, à Melleran, petite localité du sud Deux-Sèvres.
Etes-vous surpris d’apprendre que la plus grande de leur préoccupation est de se prémunir contre une hypothétique prolifération animale ?
Le renard fait toujours partie des mal-aimés!
Partir en
guerre contre certaines espèces dites " prolifiques " ou " nuisibles " et en considérer d’autres comme du " gibier " à abattre,
"de vulgaires tas de viande" en somme.
Quelle bonne excuse de se sentir obligés pour ne pas se dire dévoués à la bonne cause de la régulation, mais refusant d’admettre les troubles occasionnés par de multiples interventions armées
dans les espaces de vie animale, ces esbroufeurs restent cependant hermétiques à reconnaître leur rôle de premiers perturbateurs.
Si nous devions mettre à la fourrière tous les véhicules de plus de 5 ans (sans prime à la casse) pour résoudre les problèmes d’émissions de CO2 . Croyez-vous que cette méthode serait adoptée à l’unanimité ? Cela se révélerait vite comme une injustice contre les plus
défavorisés et une incitation à la révolte.
Le raisonnement du monde de la chasse se résume tout à fait à mettre cela en application ; entretenir la convoitise sur
quelques populations animales dans un milieu bien défini, afin d’en éliminer le surplus. N’en déplaise aux consciences éveillées pour le respect de la vie animale !
Autre échange entre opposants et chasseurs : l’un d’eux s’avoue tranquillement inoffensif : " Je chasse mais mon action
n’a que si peu d’importance, c’est soit dit en passant, une passion ! "
Leur sens moral s’attarde donc à contenter leur égo, sans se soucier du pouvoir répercutant que peut avoir cet engagement sur la fragilité de l’écosystème.
Eclairage flagrant sur un comportement misogyne, peut-être même sous-jacent envers ce qu’ils considèrent comme la " gent féminine " ; et si maladroitement exprimé contre celle qui héberge depuis toujours, hommes et animaux ; Dame Nature.